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Une météo pluvieuse mais des températures « trop douces » cet hiver

La moyenne des températures de l'hiver 2024-2025 atteint 6,7 degrés, soit +0,8 degrés au-dessus de la normale.

Une nouvelle fois, le bilan climatique de la saison hivernale 2024-2025 révèle des températures moyennes relativement douces, au-dessus de la normale des dernières décennies.

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Si février 2025 a été plutôt doux et moins arrosé que le mois de janvier, qu’en est-il de la saison hivernale dans son ensemble ? Alors que l’hiver touche bientôt à sa fin, MeteoNews dresse le bilan climatique de la saison 2024-2025. Pour le météorologue, cet hiver est marqué par des températures moyennes au-dessus des normales de saison, pour la septième année consécutive.

Un hiver plus doux que la normale

« Comme ces trois dernières années, les trois mois d’hiver ont été plus doux que la normale : +0,6 degré pour décembre, +0,6 également pour janvier et +1,3 degré pour février. Le froid relatif du mois de janvier n’a pas réussi à équilibrer la moyenne mensuelle par rapport aux périodes douces en début et fin de mois », constate MeteoNews.

Finalement, la moyenne des températures de l’hiver 2024-2025 atteint 6,7 degrés, alors que la normale des années 1991 à 2020 se situe à 5,9 degrés. Il faut ainsi remonter à l’hiver 2010-2011 pour retrouver un « hiver froid » avec 5,0 degrés de moyenne, signale MeteoNews.

Des précipitations à peine excédentaires

Si janvier a été largement excédentaire en pluviométrie, ce n’est en revanche pas le cas des mois de décembre et février. Le mois de décembre présente ainsi un déficit de 30 %, « passé inaperçu après une année 2024 très pluvieuse ».

À l’échelle nationale, le cumul moyen hivernal est de 209 mm, pour une normale de 200 mm, « soit un tout petit excédent de 4,5 % » note MeteoNews. Conséquence de ces conditions : « les nappes phréatiques sont globalement très (parfois trop) remplies » sauf cas exceptionnels, comme le Roussillon, qui fait état de déficits importants.

« Les zones les plus arrosées proportionnellement à leurs moyennes sont les Pays de la Loire, l’est de la Bretagne, la Normandie, la Beauce, le Bassin parisien, la Picardie, mais aussi la basse vallée du Rhône, la Haute-Loire et le nord des Alpes, et beaucoup plus localement le secteur de Bastia. »

Un hiver que légèrement plus sombre

Quant à l’ensoleillement, les trois mois d’hiver sont déficitaires « mais légèrement », précise MeteoNews. D’une région à l’autre, les différences sont cependant notables. « La Côte d’Opale, la Sarthe ou encore l’Eure-et-Loir ont par exemple connu un important déficit. Seul un axe Bordelais Nord Alsace a connu un ensoleillement dans les normes ou légèrement au-dessus au cours de cet hiver », complète le bilan.

La moyenne nationale hivernale d’ensoleillement atteint 262 heures pour une normale de 273 heures, soit « que légèrement plus sombre qu’habituellement ». « L’impression négative générale sur cet hiver est principalement due à la succession d’intempéries et de jours gris depuis quasiment un an et demi », conclut MeteoNews.

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